Dr. Lois Frankel (psychothérapeute, business coach) liste 101 comportements que les femmes apprennent lors de l’enfance qui sabotent leur carrière.

Olympe de Gouges, Marguerite Durand, Nina Simone, Virginia Woolf… sont mises à l’honneur. Cet ouvrage allie expériences personnelles et propos activistes afin de susciter une réflexion profonde sur la place des femmes, qui sont toutes, selon Amsellem, des Glorieuses.

Elle raconte entre autres son infiltration comme “bunny” dans un club Playboy de New York, la différence entre pornographie et erotica, la mutilation génitale, les violences faites au femmes… Son site web note avec humour (le livre a été écrit en 1995): “she often says that she wishes it hadn’t still been relevant enough for a second edition”.

Steinem montre à travers cette oeuvre la possibilité qu’ont les femmes (et les hommes) de s’émanciper de leurs rôles attribués et d’obtenir les droits leurs étant dûs. Avec une préface par Emma Watson relatant sa rencontre avec Steinem.

Cet essai nous fait réfléchir sur l’identité féminine, la réassignation des femmes au domestique ainsi qu’à la condition de la femme en général. Il met en avant l’autodiscipline nécessaire des femmes afin de pouvoir supporter le débordement auquel elles font faces quotidiennement, en ayant souvent des doubles journées de travail, une au boulot et une au foyer. Il évoque également les diktats de l’apparence et bien sûr la question de pourquoi on n’accorde toujours pas plus de visibilité aux gestes quotidiens accomplis par les femmes.

À tout juste 17 ans, Sophia Amoruso abandonne ses études et renonce à intégrer une des prestigieuses universités américaines qui la promettrait à un avenir professionnel stable et couronné de succès. Son entourage la perçoit comme une adolescente rebelle, incapable de prendre sa vie en mains.
Pourtant, à peine une dizaine d’années plus tard, Sophia est devenue une véritable femme d’affaires, dirigeant des centaines d’employés dans son entreprise qui génère des millions d’euros de chiffre d’affaires.

Le livre raconte l’histoire de cette réussite personnelle et professionnelle hors du commun, basée sur une détermination sans limites de s’en sortir.

Elle décrit la haine de son propre corps qui s’installe chez les femmes à travers les normes de beauté et le fait que les femmes ont tendance à n’exister qu’à travers la séduction, et donc uniquement à travers les yeux de quelqu’un d’autre (souvent, ceux des hommes).

Simone de Beauvoir raconte, dans La Force des Choses II, comment son livre, initialement autobiographique, est devenu ce qu’il est: « Je m’avisai qu’une première question se posait : qu’est-ce que ça avait signifié pour moi d’être femme ? […] « Pour moi, dis-je à Sartre, ça n’a pour ainsi dire pas compté. – Tout de même, vous n’avez pas été élevée de la même manière qu’un garçon : il faudrait y regarder de plus près. Je regardai et j’eus une révélation. »

Dans cet essai est mis en avant le rôle qu’ont à jouer les femmes comme les hommes dans l’émancipation féminine.

Les femmes sont divisées en cinq rôles : les Épouses, seules femmes possédant le pouvoir, les Marthas, qui sont responsables de l’entretien de la maison, les Tantes, qui forment les Servantes, les Ouvrières, les femmes pauvres, et enfin les Servantes qui ont pour unique rôle la reproduction.

Dans ce roman, nous suivons DeFred, une servante écarlate. Elle raconte son histoire ainsi que sa vie d’« avant » .

Premier de 7 volumes, elle y parle du viol subi par son beau-père, de xénophobie et de complexe d’infériorité. Son histoire est celle du devenir d’une jeune fille victime de racisme et sexisme en femme fière et sûre d’elle malgré les épreuves.

Benoîte Groult est romancière et essayiste, jurée du Prix Femina. Elle a écrit, entre autres : Le Journal à quatre mains, avec sa sœur Flora, les Trois Quarts du temps, les Vaisseaux du cœur (Grasset, 1988).

Ce livre relate, notamment à travers des témoignages, la lutte des femmes pour leur libération. L’auteure nous fait découvrir la période précédent la “Loi Simone Veil” de 1974 sur l’avortement.

Elle évoque également des enjeux politiques qui ont particulièrement influencé la condition des femmes.
Le texte commence par un court passage autobiographique.

Ce pamphlet, au ton agacé et ironique, est en quelque sorte un état des lieux frustré des limites physiques qui empêchent les femmes de produire du contenu littéraire et de s’éduquer. Interdiction de bibliothèque, non-droit à la propriété pécuniaire, contraintes liées au mariage… l’auteure dresse les facteurs qui ont expliqué la place des auteures de sexe féminin dans l’histoire de la littérature britannique, ainsi que la difficulté de rencontrer le succès.

Ce texte tient une place importante dans l’histoire du féminisme.

L’auteure confie et discute dans cet essai sur son trauma face au viol, son expérience face à la prostitution, à la pratique ainsi que l’exploration du milieu pornographique.

Rédigé à la première personne par un interne en gynécologie à la vision très académique de la médecine, qui s’oppose à un gynécologue en rupture avec cette médecine autoritaire.

Ce guide est écrit avec humour et il contient des listes et des petits quiz, pour aider le lecteur à appliquer ses convictions féministes dans la vie de tous les jours.

Cependant, une remarque récurrente chez les lecteurs est que ce livre insiste sur le fait que les femmes possèdent un vagin, ce qui laisse de côté les personnes transexuelles, qui subissent pourtant tout autant – voire plus – de sexisme au travail.

Dr. Lois Frankel (psychotherapist, business coach) lists 101 behaviors women learn in childhood that are holding them back in their careers.

The book focuses on myths about what women can’t or shouldn’t do career-wise, especially in high-ranking positions.

A precursor to the #metoo movement, the project aimed to catalogue instances of sexism of any kind and gravity. After seeing the huge amount of replies from all over the world, Bates decided she wanted to show that sexist behaviors are normalised, to inspire people to rethink the way they view the topic of gender equality.

This book is a selection of stories, told by men and women alike, relating the sexist behaviors they witnessed and/or experienced.

The author discusses both blatant and insidious or institutionalised marginalising behaviors. She draws on her own experiences in Nigeria, the US and elsewhere and offers a nuanced perspective of how gender inequalities hurt men and women alike.